On se demande souvent si le sirop d’érable est meilleur pour la santé que le sucre blanc. Lequel devrions-nous adopter? Voyons voir! Les ingrédients sucrants se font un peu la guerre dans notre garde-manger. Que devons-nous choisir?
Qu’en est-il de la différence entre le sirop d’érable et le sucre blanc?
Le sirop d’érable
Comme on le sait, le sirop d’érable est obtenu après la réduction de l’eau d’érable que l’on fait bouillir. Le sirop d’érable se compose aussi en grande partie de sucrose, mais contient tout de même 35 % d’eau en plus.
Le sucre blanc
Le sucre blanc est extrait de la canne à sucre ou de la betterave à sucre. Après un raffinage en profondeur, il apparaît sous forme de minuscules cristaux et se compose d’un seul type de sucre : le sucrose. Il est aussi bon de savoir que le sucre blanc n’est pas conforme au régime hypotoxique, car il est considéré comme un ingrédient pro-inflammatoire.
Qu’est-ce qui les différencie?
Lorsqu’il est raffiné, le sucre blanc perd ses impuretés, mais aussi ses vitamines et ses minéraux. Le sirop d’érable n’est pas raffiné. Il conserve donc ses acides aminés, ses acides organiques, ses vitamines et ses minéraux : le fer, le calcium, le manganèse, le zinc et les vitamines A, B, C, D, E et K. Le sirop d’érable est aussi une source d’antioxydants qui facilitent l’absorption du glucose. Ces antioxydants, des polyphénols, sont même cinq fois plus nombreux dans le sirop d’érable que dans le miel. Aussi, la consommation de sirop d’érable n’engendrerait pas une aussi grande élévation de la glycémie qu’une dose égale de sucre blanc.
Par contre, le peu de sirop qu’on consomme chaque fois ne doit pas être considéré comme une source appréciable de ces nutriments, car ils s’y trouvent en petites quantités.
Toutefois, tant qu’à choisir, il vaut tout de même mieux opter pour un sirop d’érable qui provient de notre culture d’ici au lieu d’un sucre raffiné qui a fait des milliers de kilomètres pour parvenir jusqu’à notre table, n’est-ce pas? N’est-il pas toujours mieux de « manger local »?
Les sucres libres
Il faut se rappeler que du sucre, c’est du sucre, et il faut toujours en consommer modérément. Les sucres libres comprennent les monosaccharides comme le glucose et le fructose, les disaccharides comme le saccharose et le sucre blanc ainsi que les sucres que contiennent le miel, les jus de fruits et le sirop d’érable. Les sucres libres sont contenus dans les aliments au contraire des sucres dits « ajoutés » qui, comme le dit bien le terme, sont intégrés à un aliment préparé ou cuisiné. Les sucres libres qu’ils soient extrêmement raffinés ou pas sont tous plus ou moins associés à l’obésité, au diabète de type 2, aux maladies cardiovasculaires et à la carie dentaire. Pour cela, il est recommandé de ne pas consommer plus de 48 g de sucres libres par jour. Ces 50 g se traduiraient par environ 12 cuillers à thé de sucre blanc par jour.